Céréales Les pluies américaines font baisser le blé et le maïs
La baisse des cours à la Bourse de Chicago entraîne dans son sillage les prix sur Euronext. Ces derniers se stabilisaient toutefois peu après l’ouverture du marché à terme le jeudi 29 juin 2023.
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« Les cours poursuivent leur repli [sur Euronext] dans le sillage de Chicago, conséquence des pluies qui se confirment en cette fin de semaine sur la Corn-belt [aux États-Unis] et de l’avancée des récoltes en Europe », introduit Agritel dans sa note quotidienne.
Ainsi, le mercredi 28 juin 2023, la tonne de blé a terminé la journée à 231,25 euros sur l’échéance de septembre (–5,25 euros par rapport à la clôture précédente) et à 239,25 euros sur celle de décembre (–5 euros). Celle de maïs a terminé à 234 euros (–5 euros) sur l’échéance d’août et à 231,50 euros (–5,25 euros) sur celle de novembre.
Ce jeudi 29 juin 2023, peu avant midi, la tonne de blé perdait encore 0,25 euro sur l’échéance de septembre, à 231 euros, et 0,50 euro sur celle de décembre, à 238,75 euros. La tonne de maïs perdait, quant à elle, 0,75 euro sur l’échéance d’août, à 233,25 euros, et 1 euro sur celle de novembre, à 230,50 euros.
Rapport USDA et corridor ukrainien
À Chicago, « les opérateurs vont probablement se montrer plus prudents aujourd’hui, jeudi 29 juin, à la veille d’un rapport de l'USDA (ministère de l’Agriculture américain) important vendredi à 18 heures sur l’état des stocks trimestriels et sur les emblavements », signale Agritel.
Le contrat de blé sur juillet a clôturé jeudi en baisse de 29 centimes de dollar par boisseau, à 656 c, et progressait de 1 c ce matin sur Globex, premier système de négociation électronique du monde. Le contrat de maïs sur juillet a, quant à lui, clôturé en baisse de 33 c, à 590 c, « malgré une production d’éthanol en hausse la semaine passée, et une belle vente au Mexique », rapporte Sitagri dans sa note quotidienne. Il progressait de 3 c ce matin sur Globex.
« En Ukraine, les conditions climatiques de ces derniers mois ont été globalement favorables, permettant d’anticiper une meilleure production en céréales à paille que celle estimée auparavant. Les négociations sur le prolongement du corridor patinent, et la date du 18 juillet pourrait bien ne pas voir d’issue positive », indique Agritel.
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